Sainte-Odile Lafayette

La promotion Sainte-Odile et Lafayette (1916-1918)

SOL Ste OdileSOL EcussonLes promotions Sainte-Odile et LafayetteSOL Lafayette sont la deuxième série des trois promotions saint-cyriennes formése par le CIEA (qui remplace l’Ecole Spéciale Militaire mise en sommeil au début de la Grande Guerre). Elles regroupent les 101ème et 102ème promotions de l’École Spéciale Militaire, toutes deux issues du concours de 1917.

SOL peloton ST-ODILE(peloton Riboulot)

La promotion Sainte Odile rejoint le front en mai 1918 et la promotion Lafayette au mois d’aôut. Mais les deux promotions se sentent plus que sœurs et n’en formeront qu’une pour le restant de leur existence.

SOL BOURNAZELBien que n’ayant connu que la fin des combats du premier conflit mondial, elles y laissent quand même vingt six des leurs. Entre les deux guerres mondiales, vingt deux de leurs membres tombent au champ d’honneur en Syrie et au Maroc, dont le légendaire Bournazel, « l’homme rouge » dont les rebelles rifains ont mis la tête à prix, tué glorieusement au combat et dont la 119ème promotion (1932-1934) a pris le nom.

La promotion perd encore dix de ses membres durant la seconde guerre mondiale ; un autre disparaîtra en Indochine et cinq meurent dans l’exécution du service.

SOL SALANLes deux promotions sœurs inscrivent à leur palmarès toute une série de chefs de haute volée et de figures marquantes ; Les généraux d’armée Raoul Salan, Jean Valluy ; Les généraux d’armée aérienne Martial Valin, Pierre Fay; Les généraux de corps d’armée Pierre Pernoté du Breuil, Raymond Baillif , Edourad Renaudeau d’Arc, Jean Réthoré ; les généraux de corps d’armée aérienne André Hartemann, J. Piollet ; le général de division aérienne d’Arnaud de Vitrolles; Le général de division Georges Spillmann ; les colonels Paul Béchard, Charles Lecocq.

On resterait pantois devant une pareille palette s’il ne fallait garder un peu ( !) d’admiration pour d’autres moins connus mais qui montrent l’étonnant éclectisme de la promotion de Sainte-Odile et de Lafayette. Le premier est le colonel Henri Partiot, secrétaire de promotion  pendant plus de trente années,

Enfin, il faut compter, un peu à la Prévert, deux centenaires, vingt trois officiers généraux ou hauts fonctionnaires de rang équivalent, un légionnaire passé dans l’administration coloniale avant de devenir chanoine de l’ordre des Prémontés, deux Chartreux (dont un frappé d’amnésie à la suite d’une blessure de guerre en 1018, ne fut retrouvé par sa promotion qu’en1982), un pasteur de l’église réformée de France, un docteur en pharmacie, deux docteurs en histoire, un transporteur transsaharien pour occuper sa retraite, un journaliste (pseudo Georges Marey, un avocat au bareau de Paris, et plusieurs écrivains de moindre importance